En résumé Les critères pour bien choisir
- Les facteurs de chute
- Le tirant d’air
- Les besoins en termes d’accrochage
- La taille et le poids de l’utilisateur
- Les normes
Le travail en hauteur comporte de nombreux risques et représente la 3e cause d’accidents du travail, et la 2e cause de décès. Bien se protéger contre les chutes et sécuriser son environnement est indispensable en optant pour l’équipement adapté.
Voir les produits1. Travail en hauteur : ce que dit la loi
Le code du travail
Décret n° 2004-924 du 1er septembre 2004 :
Ce décret indique des mesures complémentaires venant préciser le Code du travail, concernant l’exécution de travaux temporaires en hauteur et les équipements nécessaires.
Il préconise des installations collectives ou des équipements individuels antichute si les conditions de travail le nécessitent. Il n’y a plus de limites de hauteur : un opérateur se doit de travailler en sécurité à partir du moment où celui-ci s’élève.
Nota Bene :
Un travail est considéré en hauteur dès l’instant où l’activité n’est pas réalisée au sol mais depuis une position élevée, à proximité d’une dénivellation ou un équipement qui surélève la personne (toiture, pylône, mezzanine, équipement de travail en hauteur, passerelle, etc.).
L’employeur est dans l’obligation de mettre en œuvre les équipements pour :
- Empêcher la chute,
- Recueillir en cas de chute,
- Assurer la protection individuelle.
Important :
Rappel : Les obligations du chef d’entreprise
- Mettre à disposition, gratuitement et de manière personnelle, les EPI nécessaires et appropriés au travail en hauteur à effectuer ; veiller à leur utilisation.
- Informer des risques contre lesquels l’EPI dédié protège l’utilisateur et donner les instructions spécifiques liées à leur mise à disposition et leur utilisation.
- Former et entraîner régulièrement les utilisateurs au port de l’EPI.
- Informer les personnes en charge et prévoir les entretiens de maintenance, de réparation et de remplacement des EPI.
Contrôle périodique des EPI antichute
Important :
Rappel : Les obligations du chef d’entreprise
- L’employeur est dans l’obligation de réaliser “des vérifications générales périodiques afin que soit décelée en temps utile toute défectuosité susceptible d’être à l’origine de situations dangereuses” (Art.R4323-pp, Code du travail).
La périodicité et la nature des vérifications des systèmes antichute sont également importantes à prendre en compte.
L’intervalle entre deux contrôles peut être réduit si les équipements antichute sont soumis à de fortes contraintes ou selon les conditions d’utilisation.
Nota Bene :
Pour être en conformité avec la loi, ces vérifications doivent être réalisées par des personnes qualifiées, accréditées à contrôler les équipements selon la législation en vigueur.
À l’issue des contrôles, les résultats des vérifications doivent être inscrits au registre de sécurité
Services dédiés en magasin
Audit et diagnostic : Gestion et maintenance des EPI de catégorie 3
Nos experts vous proposent de nombreux services complémentaires pour éviter les accidents et couvrir vos besoins en matière d’équipements antichute, classés EPI de catégorie 3.
Audit et diagnostic
- Nos experts peuvent gérer les vérifications périodiques de vos matériels (équipements de levage, ou vous proposer des solutions adéquates.
Gestion et maintenance des EPI de catégorie 3
- Conseils dans le choix des produits et informations relatives aux normes et aux changements législatifs.
- Maintenance spécifique des équipements antichute.
- Formation travail en hauteur : notre centre est équipé d’une tour pour les formations antichute. Ces formations peuvent également se faire sur site.
2. Les principaux composants d’un système antichute
1 L’ancrage
C’est le point d’attache sur lequel repose la sécurité de l’utilisateur. Il peut être permanent ou provisoire et varie selon l’industrie concernée, le travail à réaliser, le type d’installation et la structure d’ensemble.
Voir les ancrages
2 Le dispositif de connexion
Il relie le harnais et le point d’ancrage. Il peut être composé d’une longe ou d’un enrouleur automatique, ou encore de systèmes antichutes mobiles.
Voir les longes
Voir les enrouleurs automatiques
3 Le harnais
Il y en a 2 types :
- Les harnais antichute
- Les harnais de suspension avec ceinture et renforts aux cuisses pour travaux sur corde.
On le choisit en fonction de l’environnement et de la tâche à effectuer. Les ceintures de maintien ne constituent pas un système d’arrêt des chutes.
Voir les harnais antichute
Pratique :
Gagnez du temps avec les kits antichute
Important :
- Tout système antichute doit impérativement être composé de ces 3 éléments.
- Toute autre association est interdite.
- La formation des équipes est obligatoire pour assurer la sécurité des utilisateurs lors du travail en hauteur.
3. Bien choisir son harnais
1 : Prendre en compte les points d’accrochage
Points d’accrochage antichute
Points d’accrochage de maintien
Nota Bene : Les harnais avec points d’accrochage de maintien ne peuvent pas servir de point d’ancrage pour éviter une chute.
2 : Choisir sa taille
3 : Mettre en place son harnais antichute en 6 étapes
1.
Positionnez correctement les sangles en tenant le harnais par le dorsal.
2.
Prenez les bretelles reliées au dé dorsal et mettez le harnais comme une veste, une bretelle après l’autre.
3.
Commencez par fermer les boucles de la sangle thoracique et ajustez-la.
4.
Positionnez vos sangles de cuissards : passez les angles l’une après l’autre entre vos jambes, sans les croiser.
5.
Ajustez les sangles d’épaules en tirant sur les extrémités de la sangle.
6.
Vérifiez le bon ajustement général du harnais. Le dé dorsal doit être positionné entre les omoplates. Le harnais est maintenant prêt à être utilisé.
4. Les facteurs de chute
Chute de facteur 0
Le point d’ancrage se trouve au-dessus de la tête
Chute de facteur 1
Le point d’ancrage se trouve au niveau de l’attache dorsale du harnais
Chute de facteur 2
Le point d’ancrage se trouve en-dessous de l’attache dorsale du harnais
Nota Bene :
Le tirant d’air est la distance nécessaire entre le point de chute et le sol pour éviter l’impact en cas d’accident.
Il prend en compte les éléments suivants :
- La hauteur de chute libre
- La distance d’arrêt de chute
- L’allongement élastique du système antichute
- La marge de sécurité
L’effet pendulaire se produit quand le point d’ancrage n’est pas dans l’axe du poste de travail.
L’utilisateur risque alors d’être blessé en percutant le sol ou un obstacle à proximité du fait d’un mouvement latéral.
5. Les normes
Dispositifs d’ancrage
Classe A : Points d’ancrage fixes
Classe B : Points d’ancrage provisoires transportables (poutre, clavette, trépied, sangle)
Classe C : Assurages flexibles horizontaux (lignes de vie)
Classe D : Rails d’assurage rigides horizontaux
Classe E : Ancres à corps mort